La querelle sur l’attribution ou non à Vincent de la cinquième toile de Tournesols a été compliquée par les vains efforts de ses partisans pour tenter d’imposer son authenticté en allant se perdre dans d’improbables zones d’ombre. Vincent n’a pas peint la toile qui fut la toile la plus chère du monde en 1887. Les éléments de preuves ici rassemblés établissent que Schufenecker en est l’auteur.
Commentaire
Vincent a peint quatre grandes toiles de Tournesols. Deux d’abord, une à fond bleu, l’autre à fond jaune-vert, accrochées dans la chambre d’amis en Arles. Puis, quand, après l’oreille coupée, Gauguin lui a demandé celle sur fond jaune, Vincent, qui ne voulait pas s’en séparer, a consenti a en peindre une copie, aussitôt rejointe par une copie de celle sur fond bleu. Quatre donc. La cinquième, copie de la copie sur fond jaune aujourd’hui à Londres, a été peinte, fin 1900, début 1901 par Emile Schuffenecker. Le faux est devenu le tableau le plus cher du monde en 1987. On conçoit que ceux qui l’avaient certifié se soient dépensés sans compter pour donner l’illusion que le faux étaient authentique. La peine est perdue, les preuves abondent.