Schuffenecker ! Officiellement ? Un second pinceau. Un peu dérangé, certes, mais parfaitement inoffensif. Dans le petit monde des spécialistes de la peinture, c’est la peste, mais, motus… Ce garçon aux grandes ambitions s’est vengé du dédain de la critique. Il a peint diverses choses qui parasitent depuis plus d’un siècle l’oeuvre de différents artistes, celle de Vincent au premier chef. Van Gogh à la pipe et à l’oreille bandée, c’est lui. La toile la plus chère du monde, les Tournesols vendus à Londres en 1987, c’était aussi lui. L’Arlésienne du Metropolitan, encore lui. Le Jardin de Daubigny, toujours lui. D’autres encore, copies, pastiches, répliques. Pareil faussaire ne s’arrête pas en chemin. Petit voyage dans son monde merveilleux.