Dans l'”Introduction” aux lettres de Vincent que Johanna van Gogh publie en 1914, on lit que les dernières lettres préfigurent “le désastre”. Deux de celles qu’elle avait, en connaissance de cause, classées immédiatement après la pénible visite de Vincent à Paris le 6 juillet 1890 – à trois semaines du suicide – ne figurent plus dans le corpus principal de la monumentale édition de la Correspondance. Réputées non-envoyées, elles ont été exilées parmi les “Related Manuscripts” et mal datées. Plaidoyer pour leur retour à leur juste place. On trouvera également une datation complète de la correspondance d’Auvers, ainsi qu’un retour sur le jour de l’oreille coupée et la correction de la mauvaise date donnée à la lettre écrite par Vincent ce jour-là.