Les Van Gogh sont réputés reconnaissables entre tous. C’est à la fois vrai et faux. Les imitateurs ont dupé la critique et leurs singeries sont présentées comme des chefs-d’oeuvre, au point qu’un faux tableau de Tournesols est devenu le plus cher du monde. Les faux ont trouvé de puissants soutiens rivalisant de scénarios alternatifs et jurant que tout est transparent. La réalité est que la confusion la plus extrême règne sur nombre de cas. Falsifications certifiées authentiques, revirements soudains, œuvres de Vincent au rebut, tel est le triste bilan qu’il faut s’efforcer d’amender. Si chaque cas est distinct et les questions posées parfois complexes, tenter d’y voir clair n’est pas hors de portée.