
Vincent a peint quatre grandes toiles de “Tournesols”. Deux d’abord, une à fond bleu, l’autre à fond jaune-vert, bientôt accrochées dans la chambre d’amis en Arles qu’occupe Gauguin deux mois. Quand, après l’oreille coupée, Gauguin lui demand celle “sur fond jaune”, Vincent, qui ne veut pas s’en séparer, consent a en peindre une copie, aussitôt rejointe par une copie de celle sur fond bleu. Quatre donc. La cinquième, copie (peinte d’après la répétition sur fond jaune aujourd’hui à Londres), a été réalisée, fin 1900 – début 1901, par Emile Schuffenecker. Cette assez médiocre réplique est devenue le tableau le plus cher du monde à la faveur d’enchères à Londres en 1987. On conçoit que ceux qui l’avaient certifiée se soient dépensés sans compter pour donner l’illusion qu’elle serait authentique. La peine est perdue, les preuves balaient cette tentative désespérée.
Vincent a peint quatre grandes toiles de “Tournesols”. Deux d’abord, une à fond bleu, l’autre à fond jaune-vert, bientôt accrochées dans la chambre d’amis en Arles qu’occupe Gauguin deux mois. Quand, après l’oreille coupée, Gauguin lui demand celle “sur fond jaune”, Vincent, qui ne veut pas s’en séparer, consent a en peindre une copie, aussitôt rejointe par une copie de celle sur fond bleu. Quatre donc. La cinquième, copie (peinte d’après la répétition sur fond jaune aujourd’hui à Londres), a été réalisée, fin 1900 – début 1901, par Emile Schuffenecker. Cette assez médiocre réplique est devenue le tableau le plus cher du monde à la faveur d’enchères à Londres en 1987. On conçoit que ceux qui l’avaient certifiée se soient dépensés sans compter pour donner l’illusion qu’elle serait authentique. La peine est perdue, les preuves balaient cette tentative désespérée.